mercredi 20 juillet 2011
mardi 12 janvier 2010
Hamlet à la source
Sur le plateau,Hamlet pleure.Il pleure la mort de son père,la mort de ses amours aux prises avec une folie vengeresse.
L'Humanité est en suspens,attendant dans un salon moderne,antichambre de la mort face au musée des vivants,le déchainement de sa nature sauvage.Dans les couloirs se croisent et s'entrecroisent les genres et les générations convoquées par la vie ,les illusions s'exposent et se perdent au goutte à goutte.
Hamlet,ou comment être un fils?un Homme?
Avec délicatesse et subtilité,la mise en scène de Frédéric Borie donne à voir un enfant,à l'orée de l'Homme qu'il devra être une fois déchiré le ventre maternel .Les tableaux empruntent à l'esthétique cinématographique et les arrêts sur image,suspendant le film de la vie,soulignent cette résistance sourde des corps submergés par la douleur.
Pour sa première mise en scène,F.Borie ne donne pas de coup d'épée dans l'eau etréussit ses touches et le poison servit par une trés juste interprétation,se boit jusqu'à la lie.
HAMLET,d'aprés W.Shakespeare
Du 19 au 23 Janvier 2010 au Théâtre de Grammont
Mise en scène:Frédéric Borie Avec:Jacques Allaire,Eléonore Baly,Brice Carayol,Frédérique Dufour,Marion Guerrero,Stéphanie Marc,Philippe Noël,Nicolas Oton,Marc Pastor,Thomas Trigeaud et Mathieu Zabé.
vendredi 8 janvier 2010
La belle histoire du cinéma
Le 21 février 2005, le producteur Humbert Balsan mettait fin à ses jours. Dettes, déprime, de tout cela un peu. L’affaire avait alors choqué les milieux du cinéma. A l’époque, il devait produire le premier film de Mia Hanson-Love. Cette rencontre et le souvenir de Balsan ont inspiré la cinéaste pour "Le père de mes enfants"
Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu’il aime, 3 enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler des cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre. Sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s’arrête jamais, sauf les week-end, qu’il passe à la campagne en famille : douces parenthèses, aussi précieuses que fragiles. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l’admiration. Il semble invincible. Pourtant sa prestigieuse société de production, Moon Films, est chancelante. Trop de films produits, trop de risques pris, trop de dettes. Les menaces se précisent. Mais Grégoire veut continuer d’avancer, coûte que coûte. Jusqu’où cette fuite en avant le conduira-t-il ?
Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu’il aime, 3 enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler des cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre. Sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s’arrête jamais, sauf les week-end, qu’il passe à la campagne en famille : douces parenthèses, aussi précieuses que fragiles. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l’admiration. Il semble invincible. Pourtant sa prestigieuse société de production, Moon Films, est chancelante. Trop de films produits, trop de risques pris, trop de dettes. Les menaces se précisent. Mais Grégoire veut continuer d’avancer, coûte que coûte. Jusqu’où cette fuite en avant le conduira-t-il ?
jeudi 7 janvier 2010
La nouvelle Année...
Le renouveau,l'épiphanie qui n'est pas l'épi de Fanny au réveil des lendemains d'oubli,il y a dans ce nouvel air comme une envie d'être néo, et de répondre à l'appel d'une servante fidèle,illuminer l'éphémère avant le feu de la St-Jean
Comme une résolution sans raie donne une solution,
Il reste moins de 365 jours pour re trouver ce qui se perdra dans la névrose.
Je est un autre
Je suis la trace laissée par ma pensée
D'une autre nature
Ludique et insolente
Je ne reconnais sa naissance qu'en cas d'absence prolongée
Je ne me reconnais point
par point
Qu'au coin d'une rue pavée de flaques d'eau
Qu'au coin de l'oeil de passants passagers
Porteurs de fantasmes lovés sous les manteaux et pardessus dépassant
de quelque porte cochère.
Je ne parle de pluie que depuis peu
Je ne parle pas de temps,pour autant que je sache conjuguer
Le présent.
Car je est celui que je cache-cache
Car je est celui que je cache-né,
Il appartient au vent de l'emporter au loin,
Dans les feuilles carmin,restent deux lettres mortes.
Je fuis le jeu des autres.
Je suis la trace laissée par ma pensée
D'une autre nature
Ludique et insolente
Je ne reconnais sa naissance qu'en cas d'absence prolongée
Je ne me reconnais point
par point
Qu'au coin d'une rue pavée de flaques d'eau
Qu'au coin de l'oeil de passants passagers
Porteurs de fantasmes lovés sous les manteaux et pardessus dépassant
de quelque porte cochère.
Je ne parle de pluie que depuis peu
Je ne parle pas de temps,pour autant que je sache conjuguer
Le présent.
Car je est celui que je cache-cache
Car je est celui que je cache-né,
Il appartient au vent de l'emporter au loin,
Dans les feuilles carmin,restent deux lettres mortes.
Je fuis le jeu des autres.
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Chut!Ecoute , je vais te raconter.
Il était une fois un jardin...Il était une fois un chat...Il était une fois un secret.Chut.
Le chat mangea le secret caché au fond du jardin , le jardin n'eut plus de secret pour lui ,et le chat se cacha au fond du jardin.Il était une fois...chut!chut!